Fingus Malister, tome 1 : Feux Follets, mandragore et cadavre frais

Fingus Malister, Feux Follets, Mandragore et Cadavre Frais

Titre : Fingus Malister, tome 1 : Feux Follets, mandragore et cadavre frais

Auteur : Ariel Holzl

Illustrateur : Uvaat

Éditeur : Rageot éditeur

Genre(s) : jeunesse fantastique

Nombre de pages :192

«  Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d’or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu’il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli  !  »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui…

Mon avis

J’avais A-DO-RÉ la saga des Sœurs Carmines. Je n’ai donc eu aucune hésitation à me jeter sur ce nouveau roman d’Ariel Holzl, destiné à la jeunesse. J’aime beaucoup la couverture, mêlant plein d’éléments magiques et mignons. Le titre de ce premier tome (car oui, il y aura une suite aux aventures de Fingus ) est très chouette, tout en restant intrigant. J’ai lu ce livre pour la catégorie « Songe d’une nuit d’automne » pour le Pumpkin Autumn Challenge.

Fingus est apprenti nécromancien orphelin et doit préparer un sort à présenter devant un jury pour intégrer une prestigieuse école de magie. Il a pour cela besoin d’ingrédients difficiles à trouver. Son amie la sorcière Polly l’aidera dans sa quête, bien qu’elle ne souhaite pas utiliser ses pouvoirs. Fingus sera-t-il digne de ses ancêtres ?

Malheureusement, ce livre ne m’a pas plu autant que je l’aurais souhaité. Pour cause : le protagoniste, Fingus. Je l’ai trouvé détestable. Mais pas dans le bon sens du terme, j’ai été plusieurs fois mal à l’aise à cause de ses remarques, qui ne semblaient pas du tout là pour taquiner, mais bien pour faire mal. Il n’a déjà qu’une seule amie, et à plusieurs reprises, il fait des réflexions plus que désagréables sur son surpoids. Je sais qu’il vient d’une famille maléfique et qu’il rêve d’en devenir le digne successeur, mais ce genre de commentaires, surtout dans un roman pour la jeunesse, me laisse assez perplexe. :/ La fin laisse cependant espérer qu’il va aller vers un mieux !

J’ai par contre beaucoup aimé le personnage de son amie Polly, qui malgré les méchancetés constantes de Fingus, reste à ses côtés et l’aide à préparer son examen. C’est une sorcière qui ne souhaite pas utiliser la magie, elle préconise plutôt l’intelligence, la ruse et la gentillesse. Même dans les pires situations, elle ne craque pas, résiste à la tentation et reste fidèle à ses principes malgré le danger. Un exemple à suivre !

J’ai beaucoup aimé le cadre des aventures de Fingus et Polly : une ruine avec un monstre dans la cave, une forêt peuplée de créatures farfelues, une grotte hantée, une boutique remplie de verreries, un cimetière la nuit… Des lieux qui font frissonner et s’émerveiller !

J’ai été un peu déçue que l’intérieur du livre ne comporte aucune illustration. Au vu de la super couverture, j’avais espéré qu’il y ait quelques autres dessins de l’artiste dans les pages internes, même juste des petits détails en en-têtes de chapitre.

Citations

« – Tu fais de la magie, maintenant ? s’étonna le garçon.
– Parler aux lucioles n’a rien de magique… Il suffit d’apprendre leur langue. N’importe qui pourrait le faire (Elle pouffa dans sa main.) Sauf toi, évidemment ! Tu n’as aucune patience… »

« – Ta-da ! Voici mon Attrapeur-Récupérateur à Modulation Électromagnétique ! Ou A.R.M.E, pour faire plus court.
– C’est juste une canne à pêche, constata Polly. Avec un aimant à la place de l’hameçon.
-Ne sois pas jalouse de mon génie… »

Conclusion

Une lecture en demi-teinte : un protagoniste que j’ai détesté, mais un second personnage plus qu’au top. Des lieux et aventures super chouettes, mais un manque de petites attentions à la mise en page intérieure pour un livre jeunesse. J’attends la suite pour me prononcer définitivement sur cette série.

divertissant rectangle 2

#FungiLumini

14 réflexions sur “Fingus Malister, tome 1 : Feux Follets, mandragore et cadavre frais

  1. Je viens justement de le finir ! J’ai aussi été déçue, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons que toi. Après les géniales « soeurs carmines », j’attendais quelque chose de plus original… J’ai finalement trouvé ce roman assez sage dans son genre et le héros un peu plat… (mais Polly et sa famille sont vraiment chouettes !)

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    • C’est vrai qu’au final, cela reste une aventure plutôt classique, mais mignonne, et la plupart des retournements ne m’ont pas surprise… à part peut-être la toute fin, et du coup, j’ai quand même envie de découvrir le tome 2 xD

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  2. Personnellement je ne suis pas choquée par les remarques sur le sur poids. Déjà parce que les enfants y sont hélas confrontés au quotidien et ce de la part de tout le monde (même parfois des parents, sur un plan personnel je l’ai vécu plus d’une fois donc voilà) et parce qu’Ariel met bien en scène Figus comme quelqu’un qui est méchant donc ça associe l’idée qu’on est méchant si on tient ces propos, ce qui me paraît pertinent dans un roman jeunesse. Encore plus dans un roman jeunesse avec plusieurs degrés de lecture comme c’est le cas ici. Quant aux illustrations ce n’est pas obligatoire je pense pour ce public, si ? Comme je n’avais vu aucune mention de livre illustré ça ne m’a pas dérangée du tout.

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    • En fait, j’y ai déjà été confrontée dans d’autres lectures, mais ce qui m’a choquée ici, c’est que c’est le « héros » qui soit l’auteur de ces paroles, alors qu’il subit tous les jours ce genre de comportements avec les autres jeunes qui ne l’apprécient pas… En tout cas, c’est un ressenti que j’ai eu à la lecture, je ne peux pas le changer 😀

      Et pour les illus, ce n’est pas forcé évidemment, mais c’est quand même hyper courant dans les livres pour cette tranche d’âge, et il y en avait dans le livre de Pascaline sorti il y a quelques mois dans la même collection chez Rageot, donc je m’attendais à en voir aussi ici :p (surtout que l’illu de couverture est super, avec des petits détails comme le crâne, le corbeau ou la fiole qu’on aurait pu retrouver à l’intérieur sans trop de travail en plus à fournir ! )

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    • Ah non tu ne peux pas changer ton ressenti on est d’accord xD Et je ne critique pas que tu aies eu ce sentiment, je te donne juste le mien 🙂 Tous les gens qui subissent des comportements déplacés n’ont pas la maturité de ne pas les répéter, que du contraire. On vivrait dans un monde meilleur si c’était le cas ^^

      Oui je comprends pour les illus ! Je t’avoue que j’ai eu la version numérique donc je ne m’attendais à rien là-dessus mais c’est vrai que c’est plaisant. Un peu comme dans Magic Charly où tu as un petit dessin à chaque début de chapitre, ça participe à la beauté du livre objet. Ils ont peut être eu moins de temps pour le travailler, qui sait.

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    • C’est vraiment un ressenti de lecture, moi ça m’a choquée, mais par exemple, Manon (Ombrebones), ça lui a paru en accord avec le personnage… Donc je dirais : fais toi ton propre avis en le lisant si tu as déjà acheté le livre, parce que tout n’est pas mauvais dedans ! 😀

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  3. Pingback: #PartageTaVeille | 30/10/2019 – Les miscellanées d'Usva

  4. Pour ma part, les propos de Fingus ne m’ont pas gênée (comme il est méchant^^) même si par contre, à la place de Poly, je le remettrais plus souvent à sa place (malgré ce qu’on apprend par la suite sur leur relation, si tu vois de quoi je veux parler^^). J’ai aussi beaucoup aimé les différents lieux que l’on parcours dans ce récit! Personnellement, j’ai été satisfaite de ma lecture! 🙂

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