Iridescence estivale

Titre : Iridescence estivale

Auteurs : Cécile Guillot et Mathieu Guibé

Illustratrice : Alexandra V. Bach

Éditeur : Octocat

Genre(s) : recueil de nouvelles de l’imaginaire

Nombre de pages : 104

A l’aube de la saison d’or, la vie foisonne sous la douce lumière stellaire. Embrasés, les uns et les autres profitent d’une nature embellie, savoureuse, pour parcourir le monde qui nous entoure. A l’apogée de son éclat, la lune, bienveillante, scintille de son voile lacté, dans les nuits poètes où chantent les insectes, pour que jamais la célébration de l’été ne s’arrête…

Mon avis

Voilà un petit temps que les recueils Iridescence estivale et Quintessence hiémale me faisaient envie. Ils ne sont plus trouvables, sauf en seconde main ou auprès des auteurs. J’ai donc profité d’une de mes commandes Chat Noir pour y ajouter ces deux petits recueils saisonniers. Rédigé à 4 mains par Cécile et Mathieu, la magie opère toujours quand ces deux-là s’associent ! En ce mois d’avril, durant lequel la nature s’éveille, j’ai eu envie de commencer par le recueil de contes d’été, même si c’est le second en terme de date de parution.

La jeune fille aux pétales de cerisier

Une nouvelle tout en douceur qui explore les méandres de l’amitié entre une proie et un prédateur, une hermine et un renard, unis par une étrange fillette. C’est un texte très touchant, à la fois triste et fort, je l’ai beaucoup aimé !

« Si la tête commande au sourire et qu’il lui est difficile d’admettre la vérité, le cœur commande aux larmes et il ne ment jamais. »

Au cœur des brasiers

Une orpheline découvre ses dons de sorcières et entre dans leur guilde comme élève. Lors de la cérémonie d’été, elle va faire une rencontre au cœur des flammes à laquelle elle ne s’attendait pas et qui va changer sa vie à jamais. Une ode à la famille, de sang et de cœur.

« Je lui expliquai alors la provenance de ces êtres frappés par le destin. Ces sœurs que nous aurions pu chérir si elles ne nous avaient pas été ravies par la haine et la bêtise humaine. »

Les larmes de silice

La source d’eau du royaume s’est tarie et la ressource vitale commence à manquer… Un conte encore une fois très touchant d’une reine qui doit choisir entre sauver son peuple ou son enfant à naitre. Il existe une troisième voie, mais est-elle prête à prendre ce risque ? Une belle leçon de vie, où la maternité est représentée dans sa nature la plus pure, mais aussi comme responsabilités d’un souverain par rapport à son peuple.

« Un verre d’eau attendait près du trône. Le maigre contenu de cette coupe représentait dorénavant bien plus de richesse que tout l’or et les joyaux amoncelés dans les coffres du royaume. La nature ne s’achetait pas, ni ne s’apprivoisait. »

Le pêcheur d’astéroïde

Un vieil homme raconte l’origine du spectacle qui émerveille tout un chacun chaque année. Un couple que tout sépare, mais qui tente depuis toujours de se retrouver et qui ne perd jamais espoir, pour un instant de bonheur magique par an.

« Son voyage lui avait permis d’allumer son cœur mais le lui avait aussi consumé en l’espace de quelques jours. Meurtri, taciturne, détruit. A son retour, il fut aussi muet qu’une tombe. »

Conclusion

Un petit recueil de 4 nouvelles à 4 mains tout en émotions et bienveillance, qui aborde des thèmes tels que la famille, l’amour ou l’amitié. Les rayons du soleil de l’été éclairent avec douceur le chemin du lecteur vers un dénouement à la fois tendre et sincère. Une belle découverte !

extra1

#FungiLumini

Une réflexion sur “Iridescence estivale

  1. Pingback: #ProjetOmbre – bilan final du challenge et annonce des gagnant/es. | OmbreBones

Laisser un commentaire