Les larmes rouges, tome 2 collector : Déliquescence

Titre : Les larmes rouges, tome 2 collector : Déliquescence

Autrice et illustratrice : Georgia Caldera

Genre(s) : fantastique vampirique

Nombre de pages : 536

Le voile a été levé sur les étranges rêves de Cornélia mais elle est plus que jamais en danger. Pourtant, la seule prudence n’est pas ce qui la pousse à rester auprès de Henri. Progressivement, leurs liens se renforcent bien que l’ombre du passé plane sur leur relation…

Pire encore, pour assurer leur protection contre Avoriel, ils doivent retourner à Reddening House où Cornélia a été témoin des horreurs que peuvent commettre ses habitants. Déjà angoissée, la jeune femme se noie de plus en plus dans de bien surprenantes visions…

Attention, cette chronique va probablement contenir des spoilers du tome 1.

J’ai continué sur ma lancée et j’ai donc enchainé avec le tome 2 des Larmes Rouges, toujours en édition collector. Rien à redire sur le livre-objet, il est toujours aussi magnifique : que ce soit la couverture, la maquette intérieure avec ses ronces noires, les nombreuses magnifiques illustrations couleurs pleine page réalisées par l’autrice ou encore le petit marque-page en tissu, tout est fait pour que la lecture soir agréable !

On retrouve notre duo qui se dirige vers Reddening House, ancienne cour d’Henri, mais aussi lieu dans lequel Cornélia a vu des horreurs sans nom. La jeune femme n’a cependant pas le choix : il leur faut un plan d’action pour se débarrasser d’Avoriel et ils auront besoin de toute l’aide nécessaire.

Bien que sa naïveté légendaire et sa curiosité hors norme ne l’aient pas quittée, Cornélia s’habitue à vivre au sein de la communauté de vampires. Sa relation avec Henri connait toujours des hauts et des bas, alors qu’elle tente de maitriser ses pouvoirs de plus en plus puissants. Elle se rend compte qu’elle peut non seulement chercher des souvenirs de sa vie antérieure… mais également fouiller les souvenirs de son entourage. Sa spécialité reste de se mettre en danger inutilement, ce qui est assez exaspérant. xD

Encore une fois, le manque de communication entre le couple est flagrant et aurait pu leur éviter tellement de situations désastreuses… L’amour d’Henri est plus fort que jamais, bien que Cornélia se rende compte petit à petit de toutes les souffrances qu’elle lui a infligées dans son autre vie. Un amour éternel que rien ne peut éteindre qui pousse parfois Henri à des extrémités pas très commodes.

Parmi les nouveaux personnages, le treizième vampire, dernier enfant d’Avoriel, fait son apparition et contrairement à ce qu’on pourrait croire, il est la gentillesse incarnée. Je me suis tout de suite attachée à lui, et l’amitié qu’il y a entre lui et Cornélia est très belle. C’est d’ailleurs étonnant qu’Henri parvienne à la tolérer.

« Tu es mon exception (…) ou plutôt mon …obsession. Je doute que tu puisses saisir le sens exact de ces paroles parce qu’il y a encore trop de choses sur mon compte que tu ignores. Mais retiens bien ça, Cornélia, avec toi, je ne peux répondre de rien. J’aime comme je hais, avec excès, démesure, déraison et toute l’inconscience dont je suis capable. Jamais tu ne devrais me céder, parce qu’ensuite tu te verras contrainte de subir ma jalousie démente, ma monstrueuse possessivité et tout ce qui va avec mon atroce caractère. Tu ne pourras plus te défaire de moi et très vite tu me haïras de nouveau. A condition, bien sûr, que ce ne soit pas déjà le cas, après de telles révélations… »

« La peur, ce sentiment désormais si familier, réapparaissait insidieusement, lui serrant peu à peu la gorge. Alors voilà, après tout ce temps passé à essayer de se rapprocher de lui, à tenter de comprendre et d’accepter ce qu’il était, l’effroi qu’elle avait ressenti au début de leur relation revenait lentement s’insinuer dans son cœur, livrant bataille contre l’affection qu’elle lui portait. »

Un second tome dans la même veine que le premier : un magnifique objet-livre, un couple de protagonistes qu’on aime, mais qui nous exaspère parfois, un récit prenant, entre passé et présent. Un deuxième volume plus dense, mais beaucoup plus fluide que le premier !