Quand vient le dégel

Titre : Quand vient le dégel

Auteur : Jayson Robert Ducharme

Illustrateur : François Vaillancourt

Éditeur : éditions du chat noir

Genre(s) : fantastique/ horreur

Nombre de pages : 102

Au creux des Montagnes Blanches, en Nouvelle-Angleterre, la forêt Adrienne est connue pour ses paysages pittoresques, ses sentiers de randonnées… et ses morts.
Chaque année, des dizaines de personnes viennent mettre fin à leurs jours à l’ombre de ses frondaisons.
Pendaisons, noyades, overdoses… En ces bois maudits, mêlées à la mélodie des cours d’eau et au sifflement du vent, résonnent encore les lamentations de ces âmes errantes et tourmentées.
Eleanor Jackson, une jeune mère inquiète, décide de s’aventurer dans l’étrange forêt, avec l’espoir de retrouver Alan, son jeune fils dépressif, et de l’empêcher de commette l’irréparable.
Sa recherche prend bien vite une sinistre tournure, tandis que sa route croise de mystérieux personnages qui semblent vouloir la dévier de sa quête effrénée, et les spectres torturés qui hantent encore les sous-bois.
Au fur et à mesure qu’elle s’enfonce dans les profondeurs de la forêt Adrienne, Eleanor réalise avec horreur qu’elle risque d’y trouver bien plus que ce qu’elle imaginait.

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Vorrh

Titre : Vorrh

Auteur : Brian Catling

Éditeur : Outrefleuve (Fleuve éditions)

Genre(s) : fantastique mystique

Nombre de pages : 484

La Vorrh est une forêt merveilleuse et effrayante. Tous ceux qui y pénètrent y trouvent soit la mort, soit l’oubli. Néanmoins, elle exerce une fascination quasi magnétique et un attrait irrésistible. On dit que le jardin d’Éden est dissimulé en son cœur. Personne ne l’a jamais explorée en entier, elle serait sans fin.
Pourtant, un homme a entrepris le périple. Un ancien soldat qui a tout abandonné pour suivre sa bien-aimée, Este. À sa mort, il a, suivant d’antiques rituels, emprisonné son esprit dans un arc et, écoutant ses murmures, s’est lancé sur la route…

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La Maison en Thé

139584_couverture_Hres_0Titre : La Maison en Thé

Auteur et illustrateur : Nicolas Zouliamis

Éditeur : Seuil Jeunesse

Genre(s) : album jeunesse

Nombre de pages : 64

Michèle et ses parents viennent d’emménager dans une nouvelle maison. La petite fille commence à aimer ce nouvel endroit, mais une chose cependant l’intrigue. Tous les jours, à l’heure du goûter, son chat se met à gonfler puis disparaît comme par magie !

Bien décidée à percer ce mystère, Michèle entreprend alors de le suivre discrètement. Sortant d’une plinthe, tremblotante et fumante, une théière fait alors son entrée sur le parquet. Comme une locomotive, elle traîne tout un convoi de porcelaine derrière elle. Ses étranges passagers et son contrôleur poussent alors Michèle à grimper à bord et la voilà, devenue minuscule, embarquée pour une étrange aventure aux accents d’Alice aux pays des merveilles…

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Journal de L.

4934d7_34032738c423436e96981689273e1d79_mv2_d_1400_2100_s_2Titre : Journal de L. (1947-1952)

Auteur : Christophe Tison

Éditeur :  éditions Goutte d’Or

Genre(s) : journal / biographie

Nombre de pages : 288

Écrire le journal intime d’un personnage de roman ! Une étrange idée qui m’est venue en relisant Lolita il y a deux ans. À l’époque, j’ai pensé : « Mais dans Lolita on n’entend jamais Lolita, en fait, ou seulement quand elle râle. » Tout est écrit du point de vue de son kidnappeur de beau-père, Humbert Humbert. Le mutisme de cette petite héroïne m’a touché. Il m’a rappelé le mien. Mon silence. Celui que j’ai vécu enfant.

À travers le temps et les continents, et même malgré sa fiction, cette mésaventure était la mienne. Il fallait que je lui donne une voix, qu’elle parle, qu’on entende enfin Lolita. Et quoi de mieux qu’un journal intime où elle se serait confiée pleinement, sans pudeur. Où elle aurait dit la vérité. Parce qu’après tout, le roman de Nabokov est présenté comme les confessions d’Humbert Humbert et il peut dire ce qu’il veut, travestir la réalité, n’en montrer qu’une partie.Voyons donc le point de vue de Lolita.Elle s’est peut-être sauvée plusieurs fois ou a essayé d’échapper à ce beau père tyrannique comme je l’avais fait moi-même. Comment résiste-t-elle ? Que pense-t-elle ? Elle a peut-être eu des aventures, des amours de collège qu’Humbert Humbert n’a pas sues, pas dites. Et que devient-elle quand elle lui échappe enfin ? C’est peut-être même elle qui a organisé sa perte à la fin, par vengeance… Il a donc fallu, c’était une nécessité impérieuse, que je me mette dans la peau d’une adolescente américaine des années 40. Que je lui trouve un style, une vie intérieure… Pour qu’elle parle enfin. Pour qu’elle vive sa vie de jeune fille. Et lui redonner voix humaine, briser ce long silence.

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Le Livre Jaune

LLJC1siteTitre : Le Livre Jaune

Auteur : Michael Roch

Photographe de couverture: Jean-Emmanuel Aubert

Éditeur : Le Peuple de Mü

Genre(s) : voyage initiatique fantastique

Nombre de pages : 140

Un pirate s’échoue sur les rivages de Carcosa, la Cité d’Ailleurs. Persuadé d’être mort, il est amené au Roi en jaune, hanté par le souvenir de ses amours. Ce dernier lui propose de revenir à la vie s’il parvient à le débarrasser de sa malédiction.

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Un baobab pour Lady Lily

Un_baobab_pour_Lady_Lily-COUV1-120RVBTitre : Un baobab pour Lady Lily

Auteure : Caroline Hurtut

Illustratrice : Amandine Dugon

Éditeur : Rêves bleus

Genre(s) : album jeunesse

Nombre de pages : 40

Un beau jour, alors qu’elle se promène dans son magnifique jardin anglais, Lady Lily découvre en son milieu un curieux baobab. Stupéfaite, elle est loin d’imaginer que c’est pour elle le début d’une incroyable histoire pleine de surprises… Car quoi de plus étonnant que de commencer une correspondance à travers des plates-bandes de fleurs, entre glycines et bananiers ? Une histoire drôle, insolite et tendre pour les petits et grands amoureux sans frontière.

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La quête onirique de Vellitt Boe

Couve La Quête 1e et 4eTitre : La quête onirique de Vellitt Boe

Auteure : Kij Johnson

Illustrateur : Nicolas Fructus

Traductrice : Florence Dolisi

Éditeur : Le Bélial

Genre(s) : Fantastique

Nombre de pages : 200

Clarie Jurat a disparu. Nul ne sait où, mais il semblerait qu’elle se soit enfuie en compagnie d’un homme… un homme venu du monde de l’éveil. Au sein du Collège de femmes d’Ulthar, c’est la consternation : pareille fugue pourrait remettre en cause l’existence même de l’institution. Pour Vellitt Boe, le temps est venu d’abandonner ses atours confortables de professeure vieillissante au profit de sa défroque oubliée de voyageuse émérite ; retrouver son élève est impératif. Une quête qui la conduira loin, bien plus loin qu’elle ne l’imagine, d’Ulthar à Celephaïs, au-delà même de la mer Cérénarienne, jusqu’au trône d’une ancienne connaissance, un certain Randolph Carter…

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Tout au milieu du monde

tout-milieu-mondeTitre : Tout au milieu du monde

Auteurs : Julien Bétan – Mathieu Rivero

Illustrateur : Melchior Ascaride

Éditeur : Les moutons électriques 

Genre(s) : roman illustré ésotérique

Nombre de pages : 144

Un village prospère dont la relique sacrée pourrit. Un chamane vieillissant, qui n’attend plus ni visions ni voyages. Un espoir de sauver son peuple de la malédiction ; un ossuaire mythique, où vont mourir les géants. Pour le trouver, de bien étranges sentiers, à la lisière de la magie et du rêve.
Fable atemporelle, fantasy protohistorique, hommage à l’âge d’or du récit fantastique, Tout au milieu du monde est un peu de tout ça, et bien plus encore : magnifié par les illustrations de Melchior Ascaride (prix Imaginales 2016), ce court roman graphique à la puissance rare convoque un monde oublié, dont l’écho nous parvient pourtant avec force. Alternant noirceur, lumière et fulgurantes visions, ce court roman n’hésite pas à saisir le lecteur par les tripes en utilisant un langage puissant.

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L’étrange voyage de Théo Gossein – livre premier : Hospitalia

l-etrange-voyage-de-theo-gossein-malricTitre : L’étrange voyage de Théo Gossein – livre premier : Hospitalia

Auteur/ illustrateur : Malric

Éditeur : éditions Underground

Genre(s) : roman graphique fantastique

Nombre de pages : 86 (version collector)

Mots-clés : peinture, artiste, folie, rencontre, voyage, lieu caché.

Théo Gossein est un artiste malade dont le traitement lui bloque toute créativité. Il vit reclus dans son atelier sans jamais voir personne ; il n’est plus capable de poser une seule couleur sur une toile. Son monde l’oppresse, le terrifie. Alors, comme dans un dernier sursaut salvateur, il décide d’arrêter ses pilules et de sortir de chez lui.

C’est le début d’une aventure qui va le mener bien au-delà de son imagination.

Dans ce premier tome, Théo nous livre son carnet de voyage : sa route vers Hospitalia.

Et comme dit Théo « Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer ».

Mon avis

J’avais déjà repéré cet ouvrage depuis un petit temps, mais j’attendais de croiser Malric, l’auteur/ illustrateur, sur un salon littéraire pour lui prendre son livre, ce qui est chose faite grâce à la Foire du Livre de Bruxelles ! 🙂 J’ai pris l’édition collector, qui compte plus de pages, un format « dur » et un marque-page en tissu. Il n’y a rien à dire, l’objet-livre est tout simplement somptueux !

Théo, personnage principal et artiste présumé de ce carnet de route, est malade. Il décide cependant d’arrêter ses médicaments, qui, selon lui, bloquent sa créativité. En se promenant, il fera la rencontre d’une jeune femme rousse envoûtante avec qui il partagera un chocolat chaud. Seulement, la belle inconnue doit partir précipitamment et laisse derrière elle une étrange valise. Théo en fouille le contenu pour essayer de retrouver la jeune femme et lui rendre ses affaires, et y découvre l’existence d’un lieu secret appelé Hospitalia, un ancien asile psychiatrique pour femmes dont toutes les patientes ont un jour disparu. Il est sûr de trouver la belle rousse là-bas et part en quête de cet endroit mystérieux.

Ce livre est une petite merveille au niveau visuel. Il s’agit du carnet de voyage de Théo, qui est artiste peintre. En plus de documenter son journal de photographies, de cartes et d’articles de journaux, on retrouve également des esquisses et des dessins qu’il a réalisés lors de son aventure. Les pages varient entre des montages/collages d’éléments d’information, d’écrits de Théo et de pleines pages de magnifiques illustrations. (Je vous joins deux de mes pages préférées, même si le choix fut difficile 😉 ). La mise en page de cet album est incroyable et a dû demander énormément de travail et de minutie, mais le rendu final est juste parfait.

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On est dans notre monde (mais pas à notre époque, je pense), mais les illustrations nous emmènent dans un univers parallèle, envoûtant, où la magie semble exister. On y croise des personnages fantastiques et étranges, des lieux au style steampunk, mais aussi une nature sauvage et enchanteresse. Je suis depuis toujours fascinée par la folie humaine et le domaine de la psychiatrie. Le fait qu’Hospitalia soit une maison d’aliénées m’intéressait particulièrement et j’avais hâte de parcourir les couloirs de ce lieu. J’ai trouvé cela un peu dommage qu’on y passe au final si peu de temps. J’espère qu’on y reviendra dans les prochains tomes.

Le texte est rédigé à la première personne du singulier, puisque c’est Théo qui nous narre son histoire. Il y a des passages qui décrivent les paysages, d’autres ses sentiments, il y a aussi des retranscriptions d’entrevues qu’il a avec d’autres personnages. Le style est plutôt oral. J’aurais peut-être aimé ressentir plus la folie de l’artiste dans son écriture. J’ai bien aimé la narration, mais j’avais l’impression qu’une personne « normale » avec un esprit créatif me contait son histoire et non une personne dérangée qui partirait dans des délires artistiques. :p Il manquait au texte un petit grain de folie, bien présent cependant dans le travail d’illustration de l’auteur.

Pas mal de choses restent encore mystérieuses après la lecture de ce premier tome (la série en comportera quatre) et j’ai l’impression que des détails se cachent non seulement dans le texte, mais également dans les illustrations, qui seront importants plus tard et qui nous permettront de comprendre tout une fois le fin mot de l’histoire dévoilé. J’espère trouver ces réponses dans les prochains tomes !

Citations

« Je vis au milieu de ces esquisses d’ombres et de lumières comme un seigneur parmi sa cour. Elles sont mes courtisanes chimériques et leurs yeux m’entourent d’une aura de coton parfumé.
Ça, j’adore, et je ne veux l’altérer… »

 » Définition – artiste incompris :

Artiste qui, par son oeuvre, ne parvient pas à expliquer ce que lui ne comprend pas toujours.

Note : ne pas confondre avec un artiste idiot pratiquant. »

Conclusion

Un magnifique album à la mise en page soignée, qui cache sûrement encore des secrets ! Les illustrations sont splendides et nous emmènent dans un univers enchanteur proche du steampunk, le récit à la première personne conte un voyage hors du commun vers un lieu à l’emplacement secret : je ne peux que vous conseiller de tenter l’aventure aux côtés de Théo !

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#FungiLumini

Bonus

Ma rencontre avec l’auteur/ illustrateur Malric à la Foire du Livre et ma dédicace 😀

Larmes de Cendres : tome 1 – Prémices

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Auteure : Lydie Blaizot

Éditeur : éditions du Chat Noir

Genre(s) : fantasy urbaine

Nombre de pages : 298

Mots-clés : froid, vampire, malédiction, voyage, souvenirs.

En Sibérie, Darya Kovalevski, jeune orpheline, est passeuse de drogue pour un ami mafieux. Ce boulot dur et solitaire lui convient parfaitement car, depuis l’accident de voiture qui a coûté la vie à ses parents, elle souffre d’une étrange affliction : elle voit les vivants tels qu’ils seront le jour de leur mort. Une épreuve difficile à vivre au quotidien, surtout qu’elle s’accompagne des apparitions fréquentes d’un fantôme dont Darya ne comprend pas le langage. Un jour, son patron lui propose un nouvel emploi : servir de guide à un étranger, Rempert Dal Magro. Dès qu’elle le voit, sa différence saute aux yeux de la jeune fille et amène celui-ci à se confier sur sa situation un peu particulière. Il est un vampire dont l’âge altère son mental. Schizophrène, il a tendance à perdre les pédales et sa mémoire s’efface à un rythme inquiétant. Aujourd’hui proche de la folie et de l’amnésie complète, il veut à tout prix achever des recherches entamées plusieurs années plus tôt pour remédier au problème. Les dernières pièces du puzzle se trouvent en Sibérie et il a besoin de Darya pour les retrouver. Mais la jeune fille ne risque-t-elle pas sa vie avec lui ?

Mon avis

J’ai découvert Lydie Blaizot grâce à ses nouvelles, dans le recueil Âme ténébreuse, cœur lumineux – Du sang pour l’adagio – et dans  Vampire malgré lui – Noblesse d’âme. J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteure et les univers qu’elle nous présentait et j’ai donc décidé de me lancer dans un de ses romans avec Larmes de Cendres. Cette série sera composée de deux tomes (1/ Prémices et 2/ Cabale).

Darya, l’héroïne de ce roman est une jeune orpheline qui gagne sa vie en passant de la drogue à travers la montagne. Alors que la météo décide de la fin de ces passages, elle se voit confier une autre mission : aider un dandy italien en lui servant de guide de la région. Darya subit ce qu’elle considère comme une malédiction depuis la mort de ses parents : elle voit les gens tels qu’ils seront au moment de leur mort et elle est hantée par le fantôme d’une femme d’un autre temps. Seulement, les choses sont différentes avec l’italien : Rempert lui apparaît « normalement ». Elle va donc tout tenter pour l’aider dans sa tâche.

Il y a trois perspectives principales dans ce roman : le point de vue de Darya et Rempert, celui d’hommes d’organisations anti-vampires et celui d’un vampire et d’un insoumis (humain qui a résisté à sa transformation en vampire, mais qui en garde de graves séquelles). Leurs chemins vont se croiser à plusieurs reprises, car ils sont tous à la recherche de la même chose : un coffret en bois ainsi que le Vénérable qui pourra les aider à déchiffrer son contenu. Où se trouve la clé du coffre? Quel secret renferme-t-il ?

Le récit se déroule en Russie. On découvre les paysages de la montagne, mais aussi les villes ouvrières, les forêts et le cours de la rivière Tom. La nature y est magnifiquement décrite, mais elle montre aussi son côté sombre, prédateur. Ce n’est pas seulement un bel environnement, c’est aussi un redoutable ennemi pour qui ne sait pas s’y débrouiller. Le froid est omniprésent et s’immisce partout.

J’ai beaucoup aimé les personnages de ce roman et en particulier Darya et Rempert. Elle est une orpheline qui n’arrive pas à se détacher de son passé et qui est asociale à cause de sa malédiction. Lui est un vieux vampire qui perd la mémoire et qui a de nombreux ennemis. L’équipe qu’ils forment est tout à fait atypique, mais fonctionne très bien ! Je me suis tout de suite attachée à ce duo très complice. C’est grâce au chemin qu’ils vont parcourir ensemble qu’ils vont découvrir des secrets sur eux-mêmes qu’ils n’auraient pas soupçonnés auparavant. Par contre, j’ai trouvé que les relations entre les différents personnages du récit – surtout les relations de confiance – évoluaient un peu trop vite. Que ce soit entre Darya/ Rempert, les deux hommes des organisations ou le duo vampire/insoumis, tous ont rapidement instauré un lien de confiance/ d’amitié entre eux en à peine quelques jours, alors qu’ils étaient censés à peine se tolérer pour le bien de leurs missions.

Un élément m’a un peu perturbée dans ma lecture et je ne pense pas avoir déjà vu ça ailleurs : l’auteure appelle ses personnages parfois par leur prénom, parfois par leur nom de famille. La multiplicité des personnages et cette façon d’alterner les prénom/nom d’un même personnage (surtout qu’il s’agit de noms d’origine étrangère) m’a un peu perdue au début. Le fait d’utiliser le nom de famille de Darya pour la désigner mettait une certaine distance, qui a un peu refroidi mon attachement au personnage. Heureusement pour la suite de l’histoire, ce sont les mêmes personnages qui reviennent et on associe plus facilement les noms et prénoms au fil du récit.

J’ai très envie de vous parler de la fin, mais je ne vais pas le faire, car j’ai peur de vous spoiler. Je peux juste dire que j’ai vraiment hâte d’avoir le tome 2 entre les mains ! 😉

Petit détail esthétique : j’ai bien aimé les en-têtes des chapitres, les motifs entre certains paragraphes et la typographie des numéros de page. Je trouve que ces éléments correspondent bien à l’ambiance générale du récit. Ce sont des petites choses comme ça qui font du livre un bel objet et qui augmentent le plaisir de lecture !

Citations

« Kovalevski aimait beaucoup déambuler en ville de nuit. Les passants, peu nombreux, ne s’attardaient guère et avaient une étrange tendance à ne pas approcher leurs congénères, comme si l’obscurité modifiait les aspirations de chacun. La jeune fille s’accommodait très bien de cette situation. »

« Sur le pont de la péniche, assise contre le plat-bord, Darya contemplait les étoiles, une bouteille de Tovaritch à ses côtés. Genoux serrés contre la poitrine, elle buvait à petites gorgées savoureuses. L’alcool sortait droit de la réserve personnelle de Droski et il mettait un point d’honneur à toujours avoir la meilleure vodka à disposition. Non par snobisme, mais uniquement par goût. Et parce que c’était la préférée de sa puce, bien entendu. La jeune fille sourit aux astres, perchés haut dans le ciel. Son patron agissait comme un vrai papa poule, elle en avait parfaitement conscience. Une véritable bouffée d’oxygène dans sa vie chaotique. Un second père. Elle grimaça. »

Conclusion

Un premier tome prometteur dans lequel j’ai apprécié me plonger ! Des duos de protagonistes hors du commun pour une histoire atypique, je recommande ce roman et j’attends la suite avec impatience !

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#FungiLumini

Bonus

La couverture du tome 2 vient d’être dévoilée par les éditions du Chat noir !

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