
J’ai été très gâtée en livres cette année de la part de ma famille et de ma belle-famille. En plus comme je rentrais en Belgique après un séjour de 9 mois au Japon, j’avais une longue wish-list :p Comme toujours avec moi, les genres littéraires partent dans tous les sens, ce qui me promet une chouette année en lecture !

Charlotte est la demi-soeur de Xavier. Leur jeu favori consiste à se défier sans cesse. Et Charlotte perd toujours. À l’adolescence, la tradition perdure jusqu’au jour où, en guise de gage, elle accepte de passer une année déguisée en garçon dans un collège exclusivement masculin tout en pariant qu’elle ne se fera pas prendre. Adieu vie de princesse et bains moussants, une vie compliquée démarre pour elle.
→ Déjà lu et chronique à venir prochainement !

Dans L’Immeuble d’en face, se trouvent trois appartements, un à chaque étage. Au premier vit Béatrice, une maman célibataire, enceinte de son second enfant. Au second, un couple d’une bonne quarantaine, Fabienne et Jacky, qui n’a pas d’enfant mais un gros chien Gipsy ! Enfin au troisième logent deux jeunes tourtereaux, Claire et Louis, étudiants tous les deux. Chacun de ces groupes mène son existence propre, avec ses joies, ses lassitudes, ses jalousies, ses drames (perte d’une grand-mère, accident du chien…). Et les hasards de la vie les font se croiser, s’entraider, se désirer… Une chronique d’une subtilité rare… en version intégrale avec 16 pages inédites !
→ Il me manquait encore cette BD dans ma collection des œuvres de Vanyda !

Pendant l’occupation de la Corée par le Japon lors de la seconde guerre mondiale, près de 200 000 Coréennes ont été kidnappées, déportées, violées, battues, tuées, abandonnées par l’armée japonaise. Peu en ont réchappé, et les survivantes sont restées blessées, physiquement et psychologiquement. Aujourd’hui, les femmes coréennes demandent au Japon reconnaissance de ce crime d’état et manifestent encore chaque semaine devant l’ambassade japonaise à Séoul.
Jung Kyung-a, jeune auteure coréenne, raconte avec ce livre l’histoire vraie de ces « femmes de réconfort », envoyées dans les camps de l’armée japonaise pour y servir d’esclaves sexuelles. Les ouvrages abordant ce sujet douloureux de l’histoire commune du Japon et de la Corée restaient jusqu’ici des travaux académiques et universitaires s’adressant surtout aux chercheurs.
Femmes de réconfort relate les destins poignants d’un médecin japonais chargé de la santé des détenues, d’une fille de colon hollandais et d’une jeune Coréenne, ces deux dernières étant toujours vivantes aujourd’hui. Tout en restant précis et documenté, ce récit expose désormais, par le biais de la bande dessinée, la réalité de ce drame au grand public.
→ Quand on aime un pays et sa culture, il est aussi important de se renseigner sur toute son histoire. Et on ne peut pas dire que le Japon n’a été qu’une victime durant la Seconde Guerre mondiale.

Saë est une jeune alchimiste qui voyage avec ses compagnons à travers le royaume d’Alchimia en utilisant ses pouvoirs pour collecter et protéger la mémoire de son peuple. Mais la guerre éclate avec le royaume voisin, Ifen. La jeune femme est sauvée en pleine tourmente par un jeune soldat ifénien, Idan. Elle l’accueille sur son navire afin qu’il échappe à la mort.
→ Il est temps que je m’intéresse davantage au manga français. J’espère que celui-ci saura répondre à mes attentes.

A l’hôpital Mercy General, la psychologue Joanna Lander s’est spécialisée dans les EMI, les expériences de mort imminente. Elle tente de rassembler les bribes d’éléments que ramènent ceux qui, pendant quelques minutes, sont passés de l’autre côté. Hélas, les sujets sont rarement assez lucides pour fournir des données fiables. Lorsqu’un brillant neurologue, le docteur Richard Wright, lui propose de travailler sur des EMI artificielles simulées par l’injection d’une drogue psychoactive, elle accepte sans hésiter. Elle ne se doute pas qu’elle vient de s’engager sur une voie qui pourrait bouleverser toutes les théories scientifiques sur les EMI, et sur la mort elle-même.
→ Un des livres qui fait partie de mon challenge Makoto Shinkai.

Yumeng est envoyée au Népal afin de comprendre pourquoi l’indice de bonheur des Népalais est si élevé malgré leur pauvreté. Pour elle et ses compagnons de voyage, c’est le début d’un parcours exceptionnel qui doit leur permettre de se réconcilier avec eux-mêmes. Cette aventure, jalonnée de moments d’amitié et de prises de bec, de bagarres et de solitude, de séparations et de retrouvailles, changera leur vie. “On se sent idiot tant que la poussière de la bêtise couvre nos cœurs. Arrive un jour où le vent souffle la poussière.” Encore faut-il le trouver, ce vent…
→ Golo Zhao est un auteur que je souhaite lire depuis un bon bout de temps. Je suis très heureuse de pouvoir enfin découvrir son oeuvre !

« Parfois, mieux vaut avoir de la chance que d’être bon. »
Quand Jake Adelstein intègre en 1993 le service Police-Justice du plus grand quotidien japonais, le Yomiuri Shinbun, il n’a que 24 ans et il est loin de maîtriser les codes de ce pays bien différent de son Missouri natal. À Tokyo, il couvre en étroite collaboration avec la police les affaires liées à la prostitution et au crime organisé. Pour cela, il n’hésite pas à s’enfoncer dans les quartiers rouges de la capitale, dans les entrailles du vice et de la décadence. Approché par les yakuzas, il devient leur interlocuteur favori tout en restant un informateur précieux pour la police. Une position dangereuse, inédite et ambivalente, aux frontières du crime, qui incite Jake Adelstein à entrer dans un jeu dont il ne maîtrise pas les règles.
A mi-chemin entre le polar mafieux et l’enquête journalistique, Tokyo Vice est aussi le roman initiatique d’un jeune journaliste américain à Tokyo qui nous livre, avec beaucoup d’humour, un témoignage nerveux sur l’envers de la société nippone.
Jake Adelstein est le premier étranger à avoir intégré la rédaction du Yomiuri Shinbun. Pendant plus de dix ans, il couvre le trafic d’êtres humains et le crime organisé. À la suite de son enquête sur les yakuzas, sa famille est placée sous protection du FBI pendant plusieurs années. Il a par ailleurs travaillé pour The Daily Beast, The Japan Times et Vice News.
→ Je pense que ce livre m’offrira encore une nouvelle vision du Japon.

Choi Hyeon-su souffre du syndrome de la « main étrangère », une affection neurologique qui provoque des mouvements incontrôlables de sa main gauche. Sa carrière de sportif de haut niveau brisée net, il surveille désormais un barrage fluvial. Ivre du matin au soir, il renverse cette nuit-là une enfant en rentrant chez lui. La fillette n’est pas morte, mais sa main « capricieuse » finit le travail : elle étrangle la petite fille. S’enfonçant chaque jour un peu plus dans l’alcool pour oublier ce drame et sa vie ratée, il va devoir pourtant faire face : son fils est recherché par le père de la fillette. Un être violent et pervers qui a soif de vengeance…
Un duel entre deux hommes dans la veine des meilleurs thrillers, un genre qui a valu une renommée internationale au cinéma coréen. À travers un jeu d’ombres et de lumières, nous découvrons les personnalités tourmentées des deux pères : chacun tour à tour victime et bourreau. Sur un rythme haletant, JEONG You-jeong nous conduit jusqu’à l’explosion finale, au bout d’une nuit qui aura duré sept ans.
→ J’avais reçu ce livre en numérique au cours d’une masse critique de Babelio… Mais avec mon changement de vie, j’ai eu du mal à retrouver un environnement propice à la lecture et j’avais abandonné cet ouvrage. Me sentant un peu mal vis-à-vis de l’éditeur, je l’ai acheté pour mon copain et moi, afin de terminer officiellement cette lecture.

1970. Au plus fort des manifestations étudiantes qui secouent le Japon, le vieux professeur Ichinoseki, spécialiste mondial en génie génétique, constate avec amertume qu’au bout d’une existence tout entière dédiée à la recherche, il n’est pas parvenu à percer les secrets de l’univers. Alors qu’il se résout au suicide, le diable en personne lui apparaît sous les traits d’une jeune femme et lui propose un contrat : en échange de son âme, il aura droit à une seconde vie…
Transposant le mythe de Faust dans le Japon contemporain, Osamu Tezuka mène une réflexion personnelle sur la fuite du temps et les mystères de la création. Écrit dans les derniers mois avant sa mort, Néo Faust est aussi une relecture symbolique de la vie d’un des plus grands génies de la bande dessinée.
→ Même si j’ai parfois du mal avec les vieux dessins d’Osamu Tezuka, il ne fait aucun doute qu’il porte bien son surnom de « Dieu du manga ». Je ne pouvais donc passer à côté de ce titre.

Qui avait donc intérêt à éliminer Neandertal, ce « bon sauvage » longtemps décrié dont la réputation s’est considérablement améliorée depuis sa découverte en 1856 ? Pourquoi, après avoir vécu 300 000 ans, a-t-il mystérieusement disparu, au moment-même de sa cohabitation avec les Hommes modernes en Europe ? Dilution génétique ? Génocide ? Épidémies ? Surmortalité infantile ? Concurrence sur un même territoire ?
→ La préhistoire est une période que j’adore tout particulièrement. Je suis vraiment heureuse d’avoir reçu ce livre pour Noël.

» Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueules, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime. «
→ Comme j’ai commencé à lire de la SF, on m’a offert ce livre pour continuer mon initiation. J’espère qu’il sera bien !

À l’âge de vingt ans, le jeune Kurogiku tombe amoureux d’une femme qu’il n’a fait qu’entrevoir et quitte le Japon pour la retrouver. Arrivé en Toscane, il s’installe dans une ruine isolée où il mènera quarante ans durant une vie d’ermite, adonné à l’art du washi, papier artisanal japonais, dans lequel il plie des origamis. Un jour, Casparo, un jeune horloger, arrive chez Kurogiku, devenu Monsieur Origami. Il a le projet de fabriquer une montre complexe avec toutes les mesures du temps disponibles. Son arrivée bouscule l’apparente tranquillité de Monsieur Origami et le confronte à son passé. Les deux hommes sortiront transformés de cette rencontre. Ce roman, d’un dépouillement extrême, allie profondeur et légèreté, philosophie et silence. Il fait voir ce qui n’est pas montré, entendre ce qui n’est pas prononcé. D’une précision documentaire parfaite, il a l’intensité d’un conte, la beauté d’un origami.
→ Un livre qui m’a l’air magnifique.
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Chinami se lie vite d’amitié avec Sumio et, au gré de son sommeil, fait plusieurs allers-retours entre son monde et le village, où le temps semble s’être arrêté… Alors que chez elle, la sécheresse continue à sévir, elle apprend à apprécier cet univers toujours aussi verdoyant et paisible.
Mais ce qu’elle ignore, c’est que l’histoire de sa famille et celle de cet endroit mystérieux sont intimement liées…
→ J’ai chroniqué le premier tome avant de partir au Japon. Je vais enfin pouvoir découvrir la fin de cette histoire pour laquelle j’avais eu un gros coup de cœur.
Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l’empêcha de fermer les yeux et elle n’eut pas le temps de crier… Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d’arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t’avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d’achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable…
→ J’avais déjà lu le premier tome de La Quête d’Ewilan avant de commencer le blog, et je vais enfin pouvoir lire la suite ! Je pense tout reprendre depuis le début afin d’écrire une chronique complète de cette série.
#Yuixem